cassure: le cycliste peut parfois en constater une quand il se relève... après avoir pris une bordure* de trottoir.
catégorie: les cyclistes se partagent entre plusieurs catégories :
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le rouleur: en général il est d'un gabarit grand et costaud. Sa tactique est de foncer dans les lignes droites qu'il trouve monotones pour s'en débarrasser le plus vite possible. C'est un véritable rouleau compresseur que rien ne fait faiblir, même si le rouleau ne fait pas le printemps. Au Pinesagouël Cyclo Club*, celui qui s'y connaît le mieux en matière de rouleau, c'est Pierre Biscarra surnommé Le Pâtissier, spécialiste du Paris-Brest-Paris*. Jamais dans le pétrin, il tient bien sa place à l'avant du peloton.
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le sprinter: emmerdeur de premier ordre (à ne pas confondre avec le sphincter qui lui est un petit trou du cul) qui fout le bordel dans la belle harmonie du peloton à l'approche d'une pancarte d'entrée de village. Au Pinesagouël Cyclo Club* tout le monde, un jour ou l'autre peut devenir sprinter. On a même vu un jour Auguste Lyvinec faire le sprint. C'est vous dire ! Parfois, il y en a qui s'excitent aux pancartes de fin de village. On appelle ceux-là des bourrins*
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le baroudeur: il roule toujours seul, loin à l'avant du peloton. S'il est équipé d'un GPS*(*voir GPS ou Guy Pierrefitte System) de mauvaise facture, il se perd tout d'un coup à un carrefour. Au PCC*, Félicien Corredera dit Félix est un baroudeur à sa façon. S'il ne roule jamais à l'avant d'un peloton, il se perd régulièrement au carrefour quand il roule loin à l'arrière.
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le grimpeur: chétif, gros comme une ablette, il mange comme un moineau et chie comme un taureau. Il ne pèse rarement plus lourd que son vélo. Inutile à l'avant d'un peloton pour abriter du vent, on le voit rarement mettre le nez à la fenêtre* sauf si c'est un Velux. Guy Berlandis et Yves Minari sont sûrement, dans ce genre, les meilleurs du Pinesagouël Cyclo Club*. Ils sont facilement reconnaissables, ce sont les seuls du club qui s'habillent dans du 14 ans. Quand le grimpeur est une femme, on dit d'elle que c'est la Minus du Vélo (ne pas confondre avec la Vénus de Milo, qui, sans bras, est juste bonne à se faire grimper. A son propos, comme disait Will Rogers, la Vénus de Milo est l'exemple typique de ce qui arrive à ceux qui ne peuvent s'empêcher de se ronger les ongles).
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le descendeur: il n'y a pas de morphologie spéciale pour cette catégorie. L'important, c'est d'aborder, en descente, les virages à toute vitesse, les mains scotchées sur les cocottes* et de savoir prier Saint Christophe. Un bon descendeur doit savoir prendre un virage sur l'angle* le genou posé sur le sol afin d'ajouter un point d'appui, voire le coude puis l'épaule. Et après l'appui vient le bon temps. Quand le casque frotte, il est en général trop tard pour se féliciter d'avoir pris un aussi bel angle. Les anciens motards sont en général de bons descendeurs. Au Pinesagouël Cyclo Club* André Imbert, Francis Réal et Marco font partie des meilleurs dans ce domaine. Francis et André ont appris la tagalagtactic à la gendarmerie et Marco dans une écurie moto où il était palefrenier. Leur devise est : le talus n'attend pas le nombre des années. D'autres cyclistes, comme Jeannot Sanfocolletaz et Pascal Clermont du PCC*, sont aussi des champions de la descente; il faut dire qu'ils ont une sacrée dalle en pente...ça aide...! (*voir antioxydant). ( Merci à Michel Bidault pour ce dernier paragraphe )
un bon descendeur doit savoir prendre un virage sur l'angle...
( photo de source inconnue )
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